Officiel
Un document officiel est tout document délivré par l’autorité publique
Tout document délivré par l’autorité publique est qualifié d’« officiel ». Il peut s’agir d’un acte de naissance, un titre de propriété, une loi, un décret, etc. Si vous projetez de vivre ou travailler à l’étranger, les démarches administratives exigent la traduction de ces documents dans la langue du pays de destination. Or, tout document officiel requiert une traduction officielle pour qu’elle soit acceptée par les institutions gouvernementales et législatives. Seul un traducteur juré ou un notaire peut en certifier l’authenticité. Un document traduit par un traducteur non assermenté, par contre, est non reconnu par les autorités publiques car il n’a aucune valeur juridique.
Dans quels cas la traduction officielle est-elle exigée ?
Les administrations exigent le cachet et signature d’un traducteur officiel ou d’un notaire pour la traduction de tout document officiel. Il s’agit, en l’occurrence, des statuts ou bilans de société, des pièces d’identité, de l’acte de naissance, de l’extrait du casier judiciaire, du passeport, des diplômes ou relevés de notes délivrés par des institutions publiques. Les autorités visent ainsi à garantir l’authenticité technique et juridique d’un document traduit dans une autre langue.
Cette exigence du caractère « officiel » vise un triple objectif : s’assurer de l’exactitude de la traduction, lui donner une valeur juridique et lutter contre les fraudes.
Le triple rôle du traducteur officiel
En tant que « juré », le traducteur a prêté serment devant les tribunaux suisses de faire son travail avec « fidélité, discrétion, zèle et exactitude ». La précision fait ainsi partie de son devoir professionnel, juridique et déontologique. Si la traduction ne reprend pas le sens exact du contenu dans le document original, il risque une double sanction juridique et professionnelle.
Le traducteur certifie également, en apposant son sceau et sa signature, que le document source n’est pas un faux. Voilà la différence cruciale entre un traducteur certifié et un traducteur juré. Le premier n’engage que sa responsabilité professionnelle et se contente de traduire correctement un quelconque document. L’autre, quant à lui, encourt des poursuites pénales et disciplinaires s’il a traduit un faux document. La Cour pénale peut l’inculper pour faux et usage de faux, ce qui va ensuite entrainer la radiation pour faute de parjure. En effet, lors de leur serment, les traducteurs assermentés jurent de n’effectuer des traductions officielles qu’à partir des pièces originales ou copies certifiées par un officier public suisse. Ce principe est le même dans tous les tribunaux cantonaux.
Pour toutes ces raisons, la traduction officielle et le document d’origine ont précisément la même valeur juridique. Tous nos traducteurs jurés en sont extrêmement conscients et mettent beaucoup de rigueur dans leur travail.
Trans-Adapt vous assiste dans vos démarches administratives
Certains pays comme la Chine exigent que la traduction officielle soit notariée, malgré le visa d’un traducteur juré. Dans de tels cas, nous collaborons avec des notaires de notre réseau pour légaliser votre document.
S’il s’agit d’une traduction officielle d’un acte public, les autorités du pays étranger exigent l’authentification des signatures du traducteur. Cette démarche se simplifie par l’apostille, un certificat d’authentification que seule la Chancellerie Fédérale (à Berne) est autorisée à délivrer. Pour vous éviter les déplacements et ainsi faciliter la tâche, nous vous proposons tout un pack de services : la traduction officielle de votre document, l’obtention et traduction de l’apostille.
Depuis 10 ans, nous faisons des traductions officielles dans plus d’une trentaine de langues et comptons dans notre réseau de nombreux traducteurs officiels natifs et auxiliaires de justice.
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